Quitter a mauvaise presse, il nous est difficile d’abandonner quelque chose. Cela s’explique par les biais inconscients que nous avons tous.
Pourtant, quitter au bon moment peut être une excellente chose : une économie d’énergie, protéger une réputation. Quitter permet d’entamer des projets encore plus porteurs.
Quitter peut faire référence à :
Un dialogue interne s’opère en nous : si j’arrête maintenant, tout ce que j’ai fait jusqu’à ce jour va être perdu.
La seule bonne question à se poser est : le prochain dollar que je vais investir, devrais-je l’investir dans ce produit, dans ce marché, dans cette initiative ?
Voici un exemple : Deux personnes ayant chacune achetées une action à 40$ et 50$.
Nous sommes d’accord pour dire que la juste valeur de cette action est de 45$. La personne qui l’a acheté à 40$ a beaucoup plus d’aisance à vendre son action que celle qui l’a acheté à 50$, qui va être paralysée par la perception de cristalliser une perte. Et c’est cette perception qui fait que cette personne a du mal à passer à l’action.
Je croise quelqu’un dans la rue qui me fait part de son souhait de quitter son emploi. Lorsque je lui demande si elle considère changer de travail, cette personne me dit que ca va être pareil ailleurs.
La vraie question à se poser est : quelles sont les chances que dans 1 an je sois plus heureux dans mon travail ?
Si la réponse est 0%, la deuxième question à se poser est : si je change d’emploi, quelles sont les chances que je sois plus heureux dans ce nouvel emploi ?
Si la réponse à cette deuxième question 50% : il y a 50% de plus d’être heureuse dans un nouveau travail.
L’approche est d’apprendre à un singe à jongler avec des bâtons enflammées sur un podium : construire le podium est une possibilité de gain rapide mais cela ne nous apprends rien. Il faut donc initier des reflexions pour voir si le problème est resolvable. Si ce n’est pas le cas, il faut abandonner ce projet.
Pour conclure : quitter au bon moment est un art mais aussi un défi parce que notre cerveau nous joue des tours.
Il faut donc prendre des marqueurs dans le temps et prendre du recul pour s’attaquer au singe pour pouvoir promptement prendre une conclusion sur un projet.
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